Les précautions à prendre pour garantir la construction d’une maison

Bien que la construction soit mise à l’abri par la loi Spinetta depuis 1978, il est tout de même préférable d’être attentif sur la démarche à adopter. Bien entendu, en tant que maître d’ouvrage, vous aurez la liberté de choisir votre compagnie d’assurances y compris votre entreprise architecte. Alors, il faut savoir que les firmes constructeurs sont soumises à une assurance decennale et assurance dans la construction. Cette assurance leur permet de garantir leurs constructions pendant un certain délai, à compter le date de réception. Par exemple, l’assurance décennale bénéficie d’une indemnisation de dommage de construction dans une durée de 10 ans. Ainsi, il est conseillé de bien lire le terme du compromis avant de s’engager, notamment à propos du devis satisfaisant.

Adoptez une assurance dommage-ouvrage

Une multitude de propriétaires néglige cette forme de garantie, alors qu’elle est la clé de la mise en œuvre de l’assurance décennale dans une situation de préjudice. Et notamment, en cas d’abandon du chantier avant la fin des travaux, la garantie dommage-ouvrage vous couvrira à coup sûr. Par la suite, vous aurez droit à une  indemnité de compensation.

Par ailleurs, dans l’éventualité ou vous souhaitez vendre ce bien neuf, l’assurance dommage-ouvrage, fait office d’argument de taille. Elle permettra de couvrir les futurs acheteurs en présence de dégât ou vices. En outre, certes, elle n’est pas acquise gratuitement, mais cela en vaut la peine en cas de désordre, au lieu d’une longue bataille judiciaire coûteuse. L’assurance dommage-ouvrage représente ainsi un surplus d’environ 2 à 5 % s’ajoutant au coût normal.

La manière particulière de procéder

Veillez ne pas vous faire balader par l’entrepreneur, l’architecte ou l’assureur. De même, ne vous retenez pas à déclarer les sinistres par formalité écrite, à la fois auprès de votre compagnie d’assurances et aussi chez votre assurance protection juridique.

Les assurances constructions de demain

D’une manière globale, une assurance décennale et assurance dans la construction  semble se destiner aux constructeurs. Ils sont en effet, dans l’obligation de se porter garant pendant 10 ans, en ce qui concerne la qualité d’un édifice, et à défaut, des sanctions pénales sont prévues. De cette façon, en cas de sinistres, les professionnels de bâtiment ne pourront pas fuir leur responsabilité, en particulier sur la question de réparation. Toutefois, le maître d’ouvrage ne pourra pas bénéficier de cette assurance dans la mesure où il ne se souscrit pas à une garantie de dommage-ouvrage avant le début du chantier. Toutefois, on peut ne pas se soumettre de cette assurance dommage-ouvrage, cependant, en cas de dommage, il faudra s’engager dans une procédure judiciaire longue et coûteuse sans certitude de remboursement. Or, si l’on décide de vendre ce bien immobilier neuf, il faut savoir que l’on sera responsable des vices et des malfaçons.

Les critères de couverture de l’assurance construction

Le préfinancement se met en marche dans l’éventualité ou l’occupant de la construction constate des dégâts, des malfaçons ou des vices dans ces délais de 10 ans. En gros, elle ne considère que les cas qui portent atteintes sur la solidité, sécurité et étanchéité du bâtiment. Tous les dégâts liés à la pluie ou air seront autant estimés. Par contre, la garantie n’implique pas des dommages de catastrophes naturelles, par exemple, un cyclone ou inondation.

Les nouvelles normes d’assurance

En outre, ces dernières années, le respect de l’environnement fait office de priorité pour la compagnie d’assurances. Ainsi, Toujours davantage de produits d’assurance verte s’accaparent du marché dans le but de sensibiliser les clients. En effet, le développement durable ne peut se défaire de l’écologie. En gros, si vous optez pour une construction se servant de matériaux écologiques, vous profiterez d’un montant profitable sur votre contrat d’assurance.